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Palestine : Histoire et manipulation

Béni soit le nom d'Allah le très Juste, celui qui fait miséricorde. Je salue son dernier envoyé, porteur de justice et de la lumière qui éclaire l'humanité, que les bénédictions d'Allah soit sur lui et sur ses compagnons.

Quand on parle de la Palestine, on aborde un sujet hautement brûlant, où les apparences priment sur la réalité. Le sujet est présenté comme très complexe, ayant de multiples ramifications pas simples à appréhender. On parle de la légitimité d'Israël, mais aussi celle des palestiniens, on parle de terrorisme palestinien soutenu par des états terroristes et de survie de l'état hébreu. On parle du désir de paix d'Israël et du fanatisme religieux des palestiniens. On dit tout et rien et on noie le poisson dans l'eau. Quelle est la réalité historique, quelles sont les réalités actuelles et les perspectives futures. Comment mettre fin à cette injustice qui menace la paix du monde ?

Genèse d'une injustice
Israël n'est pas née en 48, Israël a été voulu par les occupants anglais en 1917, avec la déclaration Balfour ! À l'aube de la Première Guerre mondiale, la Palestine fait partie de l'empire ottoman. Les troupes britanniques, emmenées par le Général Sir Edmund Allenby, s'engagent dans une campagne contre les Turcs en 1917. Le 31 octobre 1917, l'empire ottoman capitule. La Palestine est sous occupation anglaise. Le 2 novembre 1917, soit 3 jours après, le Royaume-Uni publie la Déclaration Balfour dans laquelle il se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif. La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Walter Rothschild, publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères. Le texte de cette lettre est le suivant :

Cher Lord Rothschild,
J'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

La Grande-Bretagne venait de faire un joli cadeau au mouvement sioniste : un petit arrangement entre amis européens. La colonisation britannique, sous le nom de mandat, est officialisée par la Société des Nations (SDN) en juillet 1922, l'équivalent de l'ONU d'aujourd'hui. Le mandat indique que le Royaume-Uni doit « placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques qui permettront l'établissement d'un foyer national juif et le développement d'institutions d'autogouvernement ». Elle doit également « faciliter l'immigration juive et encourager l'installation compacte des Juifs sur les terres ». La toute jeune SDN regroupe à l'origine 45 pays, dont 26 pays non européens venaient d'officialiser le cadeau britannique au mouvement sioniste. La SDN ne comptait aucun membre arabe, ni africain lors du vote du mandat. C'est en 1932, que la rejoignent la Turquie et l'Irak. L'Egypte en fera partie en 1937. La SDN voulue par les américains, qui n'en faisaient pas partie, avait 3 buts fondamentaux : faire respecter le droit international, abolir la diplomatie secrète et résoudre les conflits par arbitrage. Elle venait par le mandat britannique de bafouer le droit international et de déclencher un conflit qui dure encore. En tant qu'occupant colonisateur, l'Angleterre a encouragé l'immigration et l'installation de colons juifs. La population juive passe de 83.000 à la fin de 1918, à 164.000 en 1930, puis à 463.000 en 1940 et à 650.000 lors du vote de la création d'Israël en 1947. Elle a assuré leur formation militaire en les intégrant dans son armée de colonisation de la Palestine. Citons en exemple la Légion juive, qui est un projet consistant à former une armée juive chargée de "libérer" la Palestine pour y installer un État juif. Ce projet fut mis en ouvre sous la direction britannique pendant la Première Guerre mondiale. Les unités juives seront dissoutes en 1918 et 1919, mais la revendication d'une légion juive a continué à être soutenue jusque dans les années 1930.

De quelques centaines, les colons sont devenus des milliers, aidés et armés par les anglais et les organisations sionistes mondiales. Les palestiniens qui luttent contre l'occupant anglais, vont devoir lutter en plus contre ces colons. Citons le combat héroïque de Ezzedine Al Gassem, que Dieu l'accueille dans sa demeure et fasse que son sacrifice ne soit pas vain. Comme lui, d'autres ont combattu pour libérer la Palestine des colons britanniques et sionistes. Le 21 avril 1936, un appel national à la grève est lancé. Celle-ci paralyse tous les secteurs d'activités pendant 6 mois. Les britanniques font tout pour faire cesser la révolte, avec l'utilisation du couvre-feu et d'assassinats ciblés. Une partie de l'élite politique palestinienne a disparu avec la répression. Les leaders arabes, à la demande des Anglais, font pression sur les Palestiniens qui tempèrent, puis suspendent la grève. Ce n'est pas la première trahison des arabes envers la cause palestinienne. Il y a eu avant cela, le 3 janvier 1919, un accord signé entre Fayçal ibn Hussein et Chaim Weizmann, qui sera le premier président d'Israël. Fayçal ibn Hussein accepte, par cet accord, les termes de la déclaration Balfour, à condition que les Britanniques tiennent les promesses d'indépendance faites aux Arabes pendant la guerre. Elles ne furent pas respectées et l'accord resta donc lettre morte. Mais la trahison paye, il devient roi d'Iraq en 1921. C'est alors qu'entrent en scène deux organisations terroristes juives, le Lehi et l'Irgoun, qui ont pour mission précise de s'attaquer directement aux forces britanniques, puis aux Palestiniens. Le Lehi (acronyme hébreu pour « Lohamei Herut Israel », « Combattants pour la liberté d'Israël »), fut un groupe armé radical, créé en septembre 1940 et n'hésitant pas à se décrire comme terroriste, qui se fixait notamment pour but l'éviction par la force du Mandat britannique sur la Palestine, afin de permettre une immigration sans restriction des Juifs en Palestine et la formation d'un État juif sur toute la Palestine et l'actuelle Jordanie. Cette organisation sera connue en Europe sous l'appellation Stern gang (le gang Stern), en référence au nom de son premier dirigeant Avraham Stern. L'Irgoun, ou IZL ou Etzel (abréviation de Irgoun Zvaï Leoumi , Organisation militaire nationale) est une organisation armée nationaliste juive en Palestine, née en 1931 d'une scission de la Haganah , et dirigée après 1943 par Menahem Begin, qui sera plus tard premier ministre. L'Irgoun organisa l'immigration clandestine des Juifs en Palestine et organisa des attentats contre les civils arabes et la présence britannique dans le pays. Des heurts et des tueries ont lieu. Après la tragédie du génocide juif de la deuxième guerre mondiale et la multiplication des attentats sionistes en Palestine contre les occupants, on songe à un vote de partage de la Palestine  : un état juif, un état arabe et un statut international pour Jérusalem. Israël se définit de suite comme l'État du peuple juif, héritier de l'Israël biblique. La première question qui se pose : le colonisateur anglais et les Nations Unies avaient-ils le droit de partager la Palestine. Jamais personne n'a répondu à cette question : quelle est la légitimité de partager un pays en deux entre ses habitants autochtones (arabes musulmans, chrétiens, orthodoxes et juifs) et des colonisateurs juifs européens ! Une colonisation de quelques années suffit-elle pour justifier ce partage! Dans aucun autre pays du monde, cela ne s'est fait. Même quand ces personnes ont acquis des terres, elles ont été intégrées dans les populations locales. La création récente du Liban, de la Syrie, de l'Irak, de la Jordanie et de l'Arabie Saoudite a été le fait des anglais et des français. L'Europe venait de se partager l'empire Ottoman qui venait de perdre la première guerre mondiale. L'objectif de la création de ces états est de parachever l'éclatement de l'empire ottoman et le partage des richesses. Neuf pays musulmans faisaient partie de l'ONU, aucune opposition ni protestation de leurs parts. Pire que cela, ils ont participé au vote et ainsi légitimer l'injustifiable. La seule attitude digne est de quitter cette organisation et de la boycotter. Mais les dirigeants de ces états étaient et sont toujours des adorateurs du pouvoir et ne voient d'intérêts que les leurs. L'exemple de partage de l'Inde en un pays hindouiste (Inde) et un pays musulman (Pakistan) est cité en exemple. La scission de l'Inde a été décidé par les « indous » eux-mêmes et s'est faite entre « indous ». On n'a pas cédé un territoire aux colonisateurs anglais qui ont occupé le pays bien plus longtemps que les juifs sionistes en Palestine. Cette décision de partage du territoire palestinien est la première grande erreur et la plus intolérable des injustices que commet la toute nouvelle ONU. C'est un fait unique dans l'histoire, un drame inacceptable, une décision illégale contraire aux statuts même de l'ONU et totalement condamnable. L'Algérie n'a pas été partagé entre colons et autochtones, pas plus que l'Afrique du sud. Les scissions qui se sont produites après la chute de l'ex-URSS ont été le fait des populations de ces pays, aucun vote de l'ONU n'est venu partager un pays quelqu 'il soit entre ses habitants et des colons. La décision du partage prise par l'ONU c'est la loi du plus fort, le colonisateur, envers les plus faibles, les colonisés.

La shoah comme justificatif
Le génocide et la barbarie nazie, dont ont été victimes des milliers de juifs en Europe, viennent comme justificatif de la création de l'état sioniste. C'est une compensation de guerre et pour que cela ne se produise plus. On crée un état refuge pour les juifs européens. J'ai visité, il y a quelques années le camp d'Auschwitz, j'ai regardé plusieurs fois les documentaires sur l'extermination programmée et exécutée par les nazis et j'ai vu deux fois le film « Shoah ». Huit heures d'insupportables témoignages, on a la nausée à l'écoute de ce qu'ont endurés ces hommes et femmes. Aucun homme qui aurait ne serait-ce qu'un soupçon d'humanité en lui, n'en sort intact. C'est une page sombre de l'histoire européenne, un crime que tous les humains ne peuvent que condamner. Après cela, je n'étais plus le même. Je n'étais pas né à cette époque, mais je n'accepterais jamais que cela se passe à la mienne. C'est pour cela que durant le génocide rwandais ou la guerre de Yougoslavie, j'ai milité, manifesté, interpellé les gens dans la rue pour ne pas me taire, ne pas être complice de ce qui se passe loin de moi, dans des pays inconnus, ou des populations étrangères se faisaient massacrer. Le musulman que je suis, ne peut se taire, ne peut être indifférent et Allah a raison quand il déclare dans son saint livre, chapitre 5 verset 32 :
C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes.
Un homme tué dans ces conditions et c'est toute l'humanité qui est touchée. Il faut interdire à toute personne d'utiliser cette honte pour l'humanité qu'a été la shoah pour justifier le crime de spolier les palestiniens de leurs terres. Les palestiniens ne sont pas les nazis, ils n'ont ni participé, ni soutenu de quelques manières que ce soit, cet acte de folie criminelle. Le génocide même s'il est contre l'humanité entière, est le fait d'européens contre des populations européennes. L'innocence des palestiniens n'est pas à démontrer. Comme nous l'avons vu, l'idée d'offrir la Palestine aux sionistes est antérieure à la shoah. Pourtant, c'est l'argument du discours du représentant soviétique Semyon Tsarapkin avant le vote de l'ONU : « Les arguments historiques et juridiques ne peuvent pas et ne doivent pas être décisifs dans le règlement de la question palestinienne. Le problème a pour base essentielle le droit des populations juives et arabes de Palestine à décider de leur sort. Les souffrances subies par les Juifs au cours de la dernière guerre doivent constituer un élément important dans la décision de l'Assemblée. Les Juifs luttent pour un état qui leur soit propre, et il serait injuste de leur refuser le droit d'atteindre cet objectif » (journal Le Monde, 12-13 octobre 1947). Du point de vue moral, peut-on réparer un crime par une injustice ! Le territoire palestinien en compensation du génocide nazi ! Qui oserait aujourd'hui répondre oui ?

La paix pour argumentaire du partage
L'argument qui vient juste après pour justifier l'idée de partage, est le désir de mettre fin à la guerre que se livraient colons juifs et palestiniens. Résister à l'occupant est un droit universel reconnu par tous. Quelle aurait été la fin de la deuxième guerre mondiale si De Gaulle, Churchill et Roosevelt n'avaient pas résisté à la barbarie de l'occupant nazi. En Palestine, il n'y avait pas de gouvernement légitime, pas d'armée légitime, chaque citoyen palestinien était en droit de se défendre contre les colons anglais et sionistes. Ces mêmes juifs qui ont subi pendant des siècles des persécutions sont à même de comprendre la résistance du peuple palestinien. La mort ne fait pas de différence face à la barbarie. Quand personne ne vous reconnaît aucun droit, même celui de défendre votre vie et vos biens, on perd le droit de donner des leçons. La violence a été programmée pour répondre à la résistance des palestiniens et plonger le pays dans le chaos. L'Irgoun, mouvement armé très proche du révisionnisme, décide de réagir par des attentats ciblant la population civile palestinienne. Il commet plusieurs dizaines d'attentats, qui font environ 250 victimes civiles arabes. Le résultat de la révolte d'avant guerre est sans commentaire : en dépit des 20 000 soldats britanniques, des 14 500 soldats venus en renfort, et de la Haganah, la révolte arabe s'est poursuivie pendant trois ans. Avant que l'ordre n'ait été rétabli en mars 1939, plus de 5 000 arabes ont trouvé la mort pour 500 juifs et 200 britanniques. Le plan de partage est lui-même fait pour rétablir la paix. Jugez-en :

1- L'état juif proposé est sensiblement plus grand (55 %)

2- L'état palestinien (45%) est occupé par le désert du Néguev (40 %).

3- L'essentiel des terres côtières cultivables revient à l'état sioniste ; 55 % du territoire total, 80 % des terres céréalières et 40 % de l'industrie de la Palestine sont récupérés.

Les oppresseurs de tous bords ont toujours traité de barbares ceux qui s'opposent à eux, ne sont-ils pas venus leur apporter la civilisation qu'ils refusent! L'islam a conquis des pays, les uns par les armes, les autres par ses valeurs humaines. Là où il a appliqué ses valeurs, l'islam est toujours présent. Dans les contrées où il s'est comporté en colonisateur, oubliant ses valeurs, il en a été chassé, et ce n'est que justice. Le devoir de chaque humain est de s'opposer à l'oppression quelque soit son visage. On ne met fin à cette résistance légitime qu'en mettant fin à l'oppression illégitime. Le partage de la Palestine est illégitime, il n'a pas arrêté la violence, il est à l'origine de la résistance légitime d'aujourd'hui. Durant la guerre de libération de l'Algérie, on n'a pas voté le partage du pays entre Algérie et colons. Pourtant, certains étaient là depuis plus d'un siècle. L'armée d'occupation et ses colons ont quitté le territoire occupé. Plus récemment en Afrique du Sud, on n'a pas partagé le pays en deux : blanc et noir. On a arrêté la colonisation et la répression des Noirs. Maintenant, on a un pays et deux communautés vivant ensemble. La violence actuelle est d'une intensité supérieure à ce qu'elle était en 48, car le désespoir palestinien est encore plus grand. On ne peut raisonnablement demander aux palestiniens de renoncer à leur pays, ni à un avenir. L'espoir c'est de penser qu'un jour votre cause juste soit reconnue, le drame est que les palestiniens n'ont même pas ce rêve là. Un homme sans rêve est un mort-vivant, un réfugié palestinien est encore moins qu'un mort-vivant. L'injustice est mère de violence, en aucun cas elle ne la stoppe. Sans justice pas de paix, jamais .

Le droit historique biblique
Une autre raison de la partition est ce qu'ils prétendent être le rétablissement du droit divin du peuple d'Israël sur la Terre promise. Les musulmans reconnaissent cette promesse faite aux enfants d'Israël par Allah, elle est inscrite dans le Coran. Malgré cela, les juifs ne sont pas arrivés dans un territoire désert, pas plus du temps de Moïse qu'en 1948. Il y avait des habitants dans ce territoire : les palestiniens. Ce n'est pas les palestiniens qui ne les ont pas chassé de cette terre : c'était le fait des babyloniens une première fois et la dernière fois le fait des romains. Les romains les ont exterminé, ont brûlé leur temple et dispersé les populations hors de Palestine. Les palestiniens n'y sont pour rien. Peut-on réclamer un territoire dont on a été chassé par des colonisateurs romains 2000 ans auparavant. Et à qui réclamer ce droit, l'empire romain responsable de cela n'est plus là. Les palestiniens sont sur ce sol depuis que le monde est monde. Ils ont subi les invasions babylonienne, juive, musulmane, les croisades, les anglais et j'en passe. Ils ont toujours étaient là et sont toujours ici. Si cette Terre appartient à quelqu'un c'est la leur. Elle n'est pas le souvenir d'un passé glorieux ou une promesse divine, elle est leur quotidien, leurs racines depuis toujours. Les juifs sont venus, sont repartis, sont revenus, sont repartis, sont de nouveau venus et ils repartiront, telle est la promesse divine aux enfants d'Israël. Le saint Coran dans le chapitre 7 versets 167 et 168 nous parle de cette promesse :
167. Et lorsque ton Seigneur annonça qu'Il enverra certes contre eux (les juifs) quelqu'un qui leur imposera le pire châtiment jusqu'au Jour de la Résurrection. En vérité ton Seigneur est prompt à punir mais Il est aussi Pardonneur et Miséricordieux.
168. Et Nous les avons répartis en communautés sur la terre. Il y a parmi eux des gens de bien, mais il y en a qui le sont moins. Nous les avons éprouvés par les biens et par des maux, peut-être reviendraient-ils (au droit chemin).

L'état sioniste a instauré une loi qui s'appelle « le droit de retour ». Elle fait de chaque juif venant en Israël, un citoyen à part entière. Même des peuples comme les Falashas éthiopiens qui n'ont jamais mis les pieds en Israël en bénéficient. Des citoyens d'un pays ayant leurs origines, leurs vies, leurs biens dans ce pays-là choisissent de le quitter de leur plein gré pour immigrer en Israël. Ils gardent leurs acquis de leur pays d'origine et en gagnent d'autres dans le pays conquis. La colonisation de la Palestine n'a pas cessé depuis 48. Les palestiniens civils chassés par une des plus puissantes armées du monde n'ont que le titre de réfugiés. Ils sont réfugiés sur leurs terres, victimes de l'indifférence générale. Voilà les raisons de la création d'Israël. En droit, ce qui repose sur l'illégal est illégal. L'état sioniste colonisateur et oppresseur du peuple palestinien est un état illégal. Le vote de l'ONU qui a amené à sa création est illégal : ce n'est pas parce que 1000 personnes décident de « dépouiller » une personne plus faible, que cela devient un fait légal. Le fait accompli n'est pas un justificatif, sinon pourquoi punir un meurtrier, on ne rendra pas la vie à la victime. Les victimes ont un droit face à l'oppression, ce droit est inaliénable. Seul le retour des palestiniens dans leur plein droit est la solution. Créer un état palestinien est une chimère depuis le début : il n'y a qu'à regarder la carte du partage. Il y a continuité dans le territoire sioniste, la Palestine est découpée de telle sorte qu'elle s'intègre dans les pays voisins : Jordanie, Syrie, Liban, Egypte. Les territoires trop éloignés de ces frontières sont des enclaves dans Israël : des prisons à ciel ouvert. Des centaines de vote de l'ONU pour demander à Israël de quitter les territoires occupés n'ont rien donné, le veto américain est là pour la protéger. Aucune résolution ne vient condamner les meurtres des civils, ni l'assassinat sans jugement des résistants. La destruction des maisons, des plantations d'oliviers viennent parachevé la destruction morale de la population. Après la construction du mur de la honte, une mère palestinienne avait déclaré : « Israël construit des ghettos et tout le monde s'en fout ». On n'est plus à l'époque où, si on n'est pas complice, on est bourreau. Les palestiniens viennent mourir au JT de 20h pendant le souper et tout le monde s'en fout. On massacre une population civile à coups de missile et d'avion à réaction américains et tout le monde s'en fout. On entend sangloter les enfants et leurs mères pendant le petit-déjeuner au poste de radio et tout le monde s'en fout. Les photos de leurs cadavres sont dans tous nos journaux et tout le monde s'en fout. Plus personne ne peut dire « je ne savais pas », mais tout le monde s'en fout. Créer un état palestinien ne leur rendra ni leurs terres, ni leurs droits ni même un espoir d'avenir. Aucune compensation ne remplacera vos vergers, le cimetière où sont enterrés vos aïeuls. Rien ne remplacera Al Quds.

Je ne peux que souhaiter la paix à toutes les personnes de bonnes volontés, saluer les âmes des victimes innocentes de ce conflit inutile. Je prie Dieu pour qu'il guide les hommes vers plus de justice et de paix, et le salut et les bénédictions sur le prophète et ses compagnons.

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