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QUTUF : les fruits de la nation 
 

Au nom d'Allah le tout Miséricordieux et le très Miséricordieux

بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux et le très Miséricordieux ; le salut et la bénédiction sur son prophète, ses épouses, sa descendance, ses compagnons, ceux qui les ont suivis et tous les suiveurs dans la voie rectiligne jusqu'au jour du jugement.

Il n'est pas concevable pour un musulman de commencer quoi que ce soit sans évoquer en prélude le nom du très Haut et de saluer le dernier de ses prophètes. C'est la formule que prononce le Musulman au commencement de tout acte, se rappelant ainsi de son Créateur et de son Guide et Lui demandant Son aide pour bien l'accomplir. Ceci n'indique nullement que l'on parle au nom d'Allah, mais bien que l'on   invoque sa protection et que l'on se place sous son autorité comme on se place sous une bannière. Selon les commentateurs, il faut sous-entendre: «Je commence» par le nom d'Allah. Mais comme «par le nom» donne une ambiguïté et peut également signifier «Je jure par le nom d'Allah», il est préférable d'écarter ici la formule «Par le nom». Qu'on entende seulement «Je commence par le nom d'Allah». Nul ne peut s'approprier Allah, ni être son porte parole. Ceci n'est pas comparable aux expressions telles que: "au nom de la république, au nom d'untel". Celles-ci disent que l'on est le représentant, que l'on parle à la place, que l'on est son porte parole. En islam, il n'y a ni pape, ni représentant de Dieu sur terre, il n'existe pas d'autorité qui représente l'islam et les musulmans. Tous les hommes sont ses « califes » comme l'énonce le verset 30 du chapitre 2 Al Baqara :

وَإِذْ قَالَ رَبُّكَ لِلْمَلائِكَةِ إِنِّي جَاعِلٌ فِي الأَرْضِ خَلِيفَةً قَالُوا أَتَجْعَلُ فِيهَا مَن يُفْسِدُ فِيهَا وَيَسْفِكُ الدِّمَاءَ وَنَحْنُ نُسَبِّحُ بِحَمْدِكَ وَنُقَدِّسُ لَكَ قَالَ إِنِّي أَعْلَمُ مَا لاَ تَعْلَمُونَ
Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: «Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa». Ils dirent: «Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier?»
Il dit: «En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas!» .

Et le très Sachant a dit aussi dans le chapitre Al Nour verset 55 :

وَعَدَ اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا مِنكُمْ وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ لَيَسْتَخْلِفَنَّهُمْ فِي الأَرْضِ كَمَا اسْتَخْلَفَ الَّذِينَ مِن قَبْلِهِمْ وَلَيُمَكِّنَنَّ لَهُمْ دِينَهُمُ الَّذِي ارْتَضَى لَهُمْ وَلَيُبَدِّلَنَّهُم مِّنْ بَعْدِ خَوْفِهِمْ أَمْناً يَعْبُدُونَنِي لاَ يُشْرِكُونَ بِي شَيْئاً وَمَن كَفَرَ بَعْدَ ذَلِكَ فَأُوْلَئِكَ هُمُ الفَاسِقُونَ
Allah a promis à ceux d'entre vous qui ont cru et fait les bonnes ouvres qu'Il leur donnerait la succession sur terre comme Il l'a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion
qu'Il a agréée pour eux. Il leur changerait leur ancienne peur en sécurité. Ils M'adorent et ne M'associent rien
et celui qui mécroit par la suite, ce sont ceux-là les pervers .

Le terme de « calife » a plusieurs sens. Le premier désigne le gérant : celui à qui a été donné le pouvoir de gouverner d'autres personnes, comme Allah le fit avec David dans la sourate 38 Sad, verset 26: «Ô David, gouverne les gens avec justice». Cette personne a le droit de gérer, mais non de légiférer ou de changer la loi divine. Le deuxième sens désigne des personnes qui se succèdent les uns aux autres, génération après génération, successeur ou héritier ; ce sens indique un ordre et non un pouvoir spécifique. Le troisième sens indique une personne qui remplace quelqu'un, absent ou mort. Ainsi, Abou Baker fut nommé « Calife du prophète ». Omar qui lui succéda aurait du prendre le nom de « calife du calife du prophète », mais on conserva juste calife à cause de la longueur. Mais Omar, que Dieu l'agrée, aimait qu'on l'appelle « calife du calife du prophète ». En d'autres termes, nous sommes tous des califes de Dieu sur terre, mais non des porte-parole.

"Au nom d'Allah", l'expression musulmane par excellence, indique que rien n'est, que rien ne peut être et que rien ne doit être en dehors de Dieu : Allah EST. Il est avec tout ce que le verbe "être" implique. De même, nous trouvons l'équivalent dans la bible, Jehova est le nom qui fût révélé à Moïse pour désigner Dieu. Jehova est la conjugaison du verbe être : "je suis" m'a envoyé à vous.

Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle 'je suis' m'a envoyé vers vous.
[Bible Exode - chapitre 3 verset 14]

Ceci est confirmé par une sourate du Saint Coran :

إِنَّنِي أَنَا اللَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا أَنَا فَاعْبُدْنِي وَأَقِمِ الصَّلَاةَ لِذِكْرِي
Certes, c'est Moi Allah: point de divinité que Moi. Adore- Moi donc et accomplis la Salâ pour te souvenir de Moi.
[Coran - sourate 20 Ta-Ha ; verset 14]

"Au nom d'Allah" indique aussi que l'on place Dieu avant tout, qu'il est le sommet de tout, et qu'il est le commencement de tout, tel placé dans un écrit ou au début d'une intervention.

Cette longue introduction est nécessaire pour expliquer le gouffre qui sépare la pensée musulmane de celle de l'Occident. En effet, les esprits belliqueux nous expliquent que les fanatiques que nous sommes (comprendre, ceux qui ne peuvent pas dire une phrase sans dire au début "au nom d'Allah"), se sont accaparés le nom d'Allah et prétendent parler en son nom. Nous sommes des preneurs d'otage divin. J'ai appelé ces personnes "esprits belliqueux", car la querelle est leur seul objectif. Ils peuvent être de toutes origines et de toutes tendances : athées, chrétiens, juifs et même musulmans ; de toutes ethnies : européens, arabes, américains etc. Ces esprits belliqueux n'ont aucune connaissance de l'islam, même si on les présente comme des experts, et parfois, comble du ridicule : des experts de l'islam. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Leur objectif n'est pas le dialogue, mais le dénigrement de l'islam et des musulmans. Souvent, ce n'est même pas par conviction profonde mais par mode, snobisme intellectuel ou par air du temps. Mais nous reviendrons à cela dans un autre article.

Il faut placer Allah et l'islam au centre de notre vie et celle de notre famille et de nos enfants. Il faut que notre enfant se rende compte que c'est le moteur de la vie, la source de vie et de toutes actions. L'éducation de l'enfant ne se fait pas par de grand discours, ni par des cris et punitions. Elle se fait par l'exemple des parents. Un enfant qui voit ses parents faire la prière se prosternera tout seul sans que cela lui soit demandé. Les parents sont la référence pour lui. Dès que l'enfant commence à parler il faut lui apprendre à dire la basmala بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ . Les parents doivent dire la basmala à voix haute devant l'enfant pour lui monter l'exemple, qu'il l'entende tout le temps. Je suis toujours triste quand je vois des enfants de 7 ans et plus, qui ne connaissent pas la shahada, la profession de foi musulmane. Un proverbe dit : les montagnes sont faites de pierres. L'éducation se fait pierre par pierre, step by step, pas à pas. L'enfant doit ressentir qu'Allah est présent à ses cotés comme un second père, une seconde mère. Ne parler ni d'enfer ni de paradis, l'enfant ne comprend pas ces notions. Parler lui de présence et d'absence. Maman est devant toi, tu la vois. Quand maman est dans la pièce à coté, tu ne la vois pas mais elle est là, présence - absence. Allah tu ne Le vois pas, mais il est toujours là à tes cotés. Tu n'es jamais seul, même quand maman est à coté de toi, Allah est là aussi. Ces phrases simples doivent être répété à tous les âges, car la compréhension de l'enfant change. Lui répéter souvent, c'est lui permettre de réfléchir et de poser des questions. Allah nous dit dans le verset 55 de Al Thariyat chapitre 51 :

وَذَكِّرْ فَإِنَّ الذِّكْرَى تَنفَعُ المُؤْمِنِينَ
Et rappelle; car le rappel profite aux croyants.

Ceci est valable pour nous tous, mes frères et soeurs. Pour les enfants, c'est un apprentissage pour qu'ils apprennent à placer Allah dans chaque acte et pensée. Notre premier devoir est d'apprendre à nos enfants à établir des relations avec Allah. La première démarche pour cela est de leur apprendre à évoquer son nom et sa plus grande qualité pour les humains qui est la miséricorde. N'entreprenez rien sans évoquer au préalable le nom d'Allah et transmettez cela à vos enfants, voila le meilleur des héritages. Qu'Allah dans sa grande miséricorde vous aide et vous conforte dans vos actions et soit le guide de tous vos pas. Amin.

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